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Résistances ordinaires
2 mai 2014

Les paradoxes Frontistes au Parlement européen

Je vous livre ici l'analyse de notre ami Barnabé :

Les élections municipales sont à peine achevées, que les campagnes pour les élections européennes sont désormais lancées en France.  

Ainsi, le Front National avance que « soutenir l’union européenne c’est agir contre la France » ou que « les directives pourrissent la vie de nos peuples ».

Et ce, sans aucune démagogie bien-sûr !

Le paradoxe reste et persiste au FN.

De telles devises sont bien dans le sens des « priorités »  de  2014 pour le parti de Mme Le Pen, car la première d’entre elles est le combat contre l’Union. C’est ce qu’elle inscrit sur sa feuille de route pour son parti et qu’elle présenta lors de ses vœux à la presse le 7 janvier dernier. Et elle affirme que sa campagne est « nationale » !    

Mais quand on sait que les trois élus frontistes,  soit  Marine Le Pen, Jean-Marie Le Pen, et Bruno Gollnisch font partie de la queue du classement des présents au Parlement de Strasbourg…
Même si la Présidente du mouvement dit être présente à toutes les séances. En réalité, cette présence est obligatoire afin d’obtenir l’intégralité de l’indemnité de député européen !

Si en effet, les élus du Front National font partie des « non-inscrits » car ils ne sont pas membre d’un groupe politique. Marine Le Pen n’a honoré le Parlement de sa venue que 122 fois sur trois ans au Parlement. Elle n’a déposé que trois questions depuis 2009. Elle n’a pris que 44 fois la parole en cinq ans selon pollwatch et votewatch.
Quant à son père, il était classé 723e en nombre de votes. M. Le Pen va se présenter à 85 ans, et pour la sixième fois aux élections européennes, dans la circonscription PACA alors qu’il réside à St Cloud en région parisienne…

Et le mystère plane toujours sur le « groupe » que Mme Le Pen souhaite former au Parlement.
Entre sa demande à ses collègues de quitter l’Alliance européenne des mouvements nationaux (AEMN) et les incertitudes des rapprochements, le doute et le paradoxe sont toujours de mise.
 L’Alliance réunit des partis radicaux comme le BNP britannique et le parti hongrois Jobbik ou le parti démocratique bulgare. De plus, l’AEMN est considérée comme un parti et reçoit à ce titre des subventions publiques de près de 40.000 €.

Fut un temps un début d’accord était trouvé entre entre le FN, le parti populiste islamophobe des Pays-Bas de Geert Wilders, et la Ligue italienne du Nord.
Mais le parti britannique UKIP et Alternative fur Deutschland refuse de s’allier avec le parti de Mme Le Pen.

Les « démocrates suédois » ont affirmé pour leur part qu’ils ne prendront aucune décision avant les élections.

En réalité, les points d’accords sont bien moins nombreux que les oppositions. Quand,  au Pays Bas, le parti néerlandais chute dans les sondages après avoir dit qu’il souhaitait moins de Marocains dans le pays ou qu’en Autriche Mölzer doit démissionner pour xénophobie… Le rétablissement de la souveraineté des états-membres et la maîtrise de leurs frontières, l’opposition à l’euro et l’arrêt des négociations avec la Turquie deviennent tout de suite des sujets moins rassemblant !

De plus la guerre fait rage là aussi entre leaders pour savoir qui sera le plus charismatique et personne ne souhaite laisser sa part aux autres…

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